Togo : Les grandes dispositions de l’harmonisation des offres de formation universitaire

Lancée officiellement en mai 2023 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,  la politique de l’harmonisation des offres de formation universitaire est une démarche qui vise à uniformiser les offres tant dans les établissements privés qu’au niveau du public.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche a pris l’engagement d’harmoniser d’ici 2026, les matières et les durées de formation, entre autres, dans les Universités publiques et privées.  Dans les détails, il est question de rendre homogène les diplômes pour qu’ils soient valables à l’international comme sur le plan national. 

Cette initiative s’inscrit dans la lignée du Plan stratégique 2025,
le projet n°11 (P11) intitulé « Revue de la politique d’orientation et promotion de la formation professionnelle vers les métiers prioritaires », dont l’objectif repose sur la conception de la maquette des offres de formation et l’harmonisation des curricula des parcours licences des établissements privés d’enseignement supérieur.

Les dispositions officielles

Menée dans le cadre de la « Revue de la politique d’orientation et de promotion de la formation professionnelle vers les métiers prioritaires », l’évolution de la politique de l’harmonisation des offres de formations est sous la supervision de l’Agence nationale d’Assurance Qualité.

Par cette décision, les examens de Licences et d’autres diplômes deviendront des examens nationaux pour l’ensemble des établissements (publics et privées). L’initiative s’inscrit dans la vision de les mettre à niveau régulièrement pour permettre aux étudiants de bénéficier des mêmes formations. 

Avec l’émergence des établissements privés d’enseignement supérieur au Togo, le Ministère de tutelle a indispensable jugé de leur permettre de disposer des parcours de Licences et de masters avec l’adoption du système LMD. Cette politique permet de lutter contre l’incohérence et la disparité des offres dans l’enseignement supérieur.  

Suite au lancement du processus, une période d’assimilation de trois ans est accordée aux acteurs de l’enseignement supérieur. A échéance, les examens de licences et autres deviendront des examens nationaux.

Par ailleurs, toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public. De ce fait, il revient aux responsables d’établissements de demander une autorisation préalable du ministère de tutelle avant toute ouverture de filière.

Il convient toutefois de rappeler que les diplômes de Licence et Master professionnels délivrés par les établissements d’enseignement privés seront désormais subordonnés à des examens nationaux, organisés par un seul organisme dénommé l’Office des Examens Professionnels du Supérieur (OEPS), anciennement l’Office du Brevet de Technicien Supérieur (OBTS).

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