Université de Lomé/ Festival des divinités noires : Des étudiants invités pour débattre autour de l’histoire du continent Africain
Dans le cadre du Festival des Divinités noires, l’Université de Lomé, partenaire de l’événement a organisé une conférence sur le thème « « Comment changer les narratifs actuels sur le continent africain ? 10ème du nom, l’évènement a vu la participation de plus de 200 étudiants issus des départements d’histoire, de géographie, de sociologie, d’anthropologie et de l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA).
Organisée à Aného dans les Lacs, l’objectif de cette année est de susciter des réflexions sur la nécessité de changer le discours de l’Occident sur l’Afrique.
La principale interrogation qui était au cœur de la conférence est intitulée « Comment changer les narratifs actuels sur le continent africain ? ».
Pour répondre à cette préoccupation, le conférencier du jour, Gabriel Souleyka, docteur en histoire et auteur de plusieurs livres sur l’Afrique pose les fondements de sa thèse en disant que « tant que les Africains ne raconteront pas eux-mêmes leur propre histoire, celle racontée par les étrangers sera toujours à leur désavantage ».
Dans son développement, il a rappelé que la plus grande bibliothèque du monde est en Afrique, à Alexandrie en Égypte, la deuxième plus grande bibliothèque du monde était en Afrique à Tombouctou. Le christianisme n’est pas arrivé avec les colons au 15ᵉ siècle, avec les Portugais au royaume du Congo. Il est arrivé par l’Éthiopie. Et quand il est arrivé, ils n’ont pas contraint les Éthiopiens, mais après, il faut faire la différence avec l’esclavage.
Pour rappel, le festival des divinités noires est une initiative de l’Association Acofin, visant à sauvegarder le patrimoine culturel africain qui s’exprime à travers chants, danses, rites traditionnels, mais aussi des partages de savoirs sous différentes formes.
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