Enseignement supérieur au Togo : Qu’est-ce que j’aimerais savoir en tant que nouveau bachelier ?
Au Togo, avant l’obtention du baccalauréat, la plupart des élèves demeurent dans une totale méconnaissance des études universitaires, voire du milieu de l’enseignement supérieur en général. Face aux louanges, aux mythes et à la légende que les étudiants entretiennent de cet univers, le constat fait est que les élèves ont développés très tôt une sorte de méfiance et de crainte vis-à-vis de ce milieu. Le nom Campus ou Université donne déjà des frissons. Par ailleurs, force est de constater que cette psychose a engendré quelques lacunes chez les nouveaux bacheliers, entrainant ainsi le déficit d’information, la mauvaise orientation, ainsi que la rencontre de certaines difficultés durant tout le cursus universitaire. Face à cette situation, il urge de rappeler aux nouveaux bacheliers la nécessité d’avoir certaines informations capitales pour mieux s’orienter, réussir son parcours et atteindre de bons résultats.
L’enseignement supérieur est un service public d’intérêt général. Il forme, pour toutes les branches de l’activité nationale, des spécialistes et des chercheurs capables d’intervenir et d’innover dans tous les domaines. Pour ce faire, il met en œuvre des méthodes et des moyens en vue d’un développement économique, social, culturel et artistique du pays.
Pour les autorités togolaises, l’enseignement supérieur porte en son sein une mission d’éducation, de formation et de recherche, ainsi que des services à la communauté, à savoir :
- dispenser une formation scientifique, culturelle et professionnelle, dans ses dimensions initiale et continue ;
- former des diplômés et des citoyens responsables capables de s’intégrer dans tous les domaines de l’activité humaine ;
- promouvoir, créer et diffuser les connaissances par la recherche et fournir l’expertise appropriée pour aider au développement culturel, social et économique du pays ;
- aider à comprendre, interpréter, préserver, renforcer, promouvoir et diffuser les cultures nationales, régionales et internationales, dans un contexte de pluralisme et de diversité culturels ;
- participer à des réseaux de coopération internationale à des fins d’échanges, d’enseignement et de recherche; contribuer, par son expertise, à la résolution des problèmes qui se posent à la société.
La réussite du parcours de l’enseignement supérieur fait appel à certaines connaissances, à savoir réussir le pari d’une bonne orientation, avoir une bonne connaissance sur la filière choisie, bénéficié d’une suivie pédagogique, etc.
Que faire pour réussir le pari d’une bonne orientation
Se définissant comme étant un dialogue qui vise à proposer à un étudiant les différentes filières dans lesquelles il pourrait s’insérer en fonction de ses intérêts, de son parcours scolaire antérieur, et de sa personnalité, l’orientation scolaire constitue une étape cruciale vers l’atteinte de ses objectifs et de sa réussite professionnelle. De ce fait, il devient impératif de souligner son importance. La réussite de l’orientation est une garantie pour un choix de parcours réussi, l’épanouissement de l’étudiant et l’atteinte de ses aspirations professionnelles et personnelles. De ce fait, il est de l’ordre du nécessaire que les Universités et Ecoles organisent des séances ou d’orientation dans le but de mettre la lumière sur les aspirations du nouveau bachelier et l’aider dans le choix d’une bonne filière.
Avoir une bonne connaissance de sa filière
La bonne orientation est gage d’un choix de filière réussi. Le choix d’un parcours ne s’obtient pas ex-nihilo. Ce choix fait appel à une justification rationnelle. Pour faire simple, mettez en relation votre formation avec vos rêves d’enfants, vos goûts, vos passions, vos ambitions. La maîtrise de sa filière débouche notamment sur la connaissance des débouchés de votre domaine, les nouvelles tendances, les opportunités, les enjeux et les défis futurs.
Suivi de l’étudiant
Être étudiant fait appel à de nouvelles responsabilités. Cette forme de maturité suggère à l’étudiant sa prise en main et son auto-évaluation. Difficile pour les plus jeunes de se trouver un repère, il en résulte la situation selon laquelle la plupart d’entre eux se retrouvent dans de mauvaises postures. De ce fait, il est conseillé de suivre, voire accompagner le néo étudiant avant qu’ils ne prennent ses marques.
Par résumé, ces paramètres, non moins exhaustives, représentent néanmoins la base pour une réussite professionnelle qui passe obligatoirement par l’assiduité de l’apprenant, sa capacité d’apprendre et de s’exercer, ainsi que la validation des matières.
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